Down

Comme prévu la semaine derniere, la periode inévitable est passée, comme convenue, 2 semaines à encaisser les coups, à vivre à 200 lieues de la realité, à rester terrer dans mon fourbi, blindée de soucis, de nostalgie, incapable de voir au devant, impotente, transie de peur, cette peur si particuliere, propre à un avenir heureux que je m'interdis, en me sabordant durant cette periode abyssale.

Pourquoi me detruire à ce point, je ne suis plus moi,  ne reflechis plus, ne pense plus, essaie d'échapper par tous les moyens aux sujets à reflexion, au passé douloureux, au présent, et m'interdis toute progression heureuse.
Parler le moins possible pour dissimuler ce mal-etre interieur envahissant, repondre au plus jsute pour ne pas accentuer mon incrédulité uax yeux des autres, déstabilisé par cet état second dans lequel je me met ces periodes là. Qu'ont du-t-ils se dirent tous ces gens autour de moi "pauv' fille, pommée, niaise, ..."

Avoir aimé sans s'imaginer qu'un jour cet amour puisse brusquement s'arreter parce qu'on n'avait pas "prévu" la chute ... essayer de se reconstruire et rétablir une confiance perdue, tenter sa chance ailleurs, s'écrouler, se relever, risquer, se prendre des claques, des volées meme... finalement faire plaisir aux autres m'est tout juste accessible, c'est plutot simple et reconfortant, tout en redonrant son propre blason. Se sentir utile... sans s'écouter mais à quoi bon, quand le desespoir terrasse tout autre sentiment révélateur.